Quel que soit le mode de charge des batteries (chargeur fixe sur réseau
ONE, alternateur, panneaux solaires, etc..), la sulfatation partielle de la
batterie entraîne un gaspillage très important d'énergie primaire.
Chaque jour nous détruisons des
milliers de batteries au plomb qui ne tiennent plus la charge à cause de la de
sulfatage.
Bien que souvent dirigées vers les
filières de récupération et de recyclage, il n’en demeure pas moins que leur
potentiel de pollution est bien réel et les risques sont souvent mal maîtrisés.
Chaque année 250000 tonne de déchets
toxiques sont produites au Maroc, On produit 674 000 batteries usagées par an
soit le chiffre 10000 tonnes de
batteries usées.
Ce fléau pose un vrai problème de
salubrité publique.
Les installations télécom en site
utilisent des batteries destinées à stocker l‘ énergie électrique, qui
sera utilisé en cas de nécessité, ces batteries sont de type Plomb/acide,
proposées dans différentes technologies :
Batteries conventionnelles ouvertes,
Batteries dites " sans entretien" scellées,
Batteries gel, Batteries VRLA, (à valve)
Batteries plomb/calcium fermées, Batteries
AGM
Ces types de batteries sont
également utilisés dans les chariots, le démarrage, les usages stationnaires ou
semi stationnaires (camping-cars, nautisme, alimentation secourues
informatique, etc..).
Les Causes de dégradation prématurée
d'une batterie :
Décharge
profonde : les batteries en état de
décharge profonde (1,4 volts par cellule) doivent être rechargées dans un délai
maximum de 48 heures sous peine de dommages irréversibles
Décharges
journalières trop importantes :
une longévité optimale est obtenue si les décharges journalières ne dépassent
pas 80% de la capacité de la batterie.
Charge trop
rapide : le courant de charge doit être
limité à à 20 % de la capacité de la batterie.
Charge
insuffisante : ne
laisser pas une batterie déchargée à plus de 50 %, recharger la régulièrement.
Surcharge : tension trop élevée des éléments (supérieur à 2,4 volts par
cellule) entrainent un bouillonnement excessif et une surchauffe.
Batteries et
températures
La capacité disponible dans une batterie dépend de la température de l'électrolyte.
À 30°C la batterie donne sa capacité nominale. Dans des conditions semblables, mais à une température de 5°C elle ne donnera plus que 80 % de sa capacité nominale.
Si la batterie reste dans le froid négatif -20°C durant une longue période, elle ne fournira plus que 50% de sa capacité.
La capacité disponible dans une batterie dépend de la température de l'électrolyte.
À 30°C la batterie donne sa capacité nominale. Dans des conditions semblables, mais à une température de 5°C elle ne donnera plus que 80 % de sa capacité nominale.
Si la batterie reste dans le froid négatif -20°C durant une longue période, elle ne fournira plus que 50% de sa capacité.
La régénération se présente sous deux
formes :
Le premier Procédés est curatif.
Les procédés curatifs visent à
redonner de la capacité ou de la durée d’usage à une batterie qui était
considérée par son utilisateur comme étant en fin d’usage. On parlera alors de
procédé de désulfatation dans le cas d’un procédé visant à lutter contre la
sulfatation sur une batterie en fin d’usage.
Le deuxième Procédés est celui de
maintenance.
Les procédés préventifs s’appliquent
sur des batteries neuves, et visent à éviter ou réduire le phénomène de
sulfatation qui pourrait intervenir durant la vie des batteries.
Les procédés semi-curatifs
s’appliquent à des batteries au cours de leur vie, afin de réduire le phénomène
de sulfatation avant qu’il ne devienne trop important.
Mais il faut souligner qu’il y’a des
cas ou la régénération est inutile, il suffit de citer :
Les batteries ayant une durée de vie de plus de 10 ans
Les batteries ayant des cellules
"court-circuitées" (définitivement HS).
Les batteries dont le voltage ne
dépasse plus 10,5 Volts après recharge.
Déconseillé fortement sur des
batteries dont le boîtier est endommagé (fissures, bombage), ou avec des
batteries dont l’électrolyte a gelé
Conclusion :
Au Maroc au moins trois sociétés ont commencés
à travailler sur ce projet de régénération avec des opérateurs de télécom et certaines
sociétés de transport, j’ai mené un de ces projet et je peux vous garantir que
la complexité ne réside pas dans la régénération elle-même, mais dans la
logistique qui va avec, Ce n’est pas évident de transporter des batteries vers
un atelier et laisser des sites surtout qui ne tolère pas de mise hors service,
les laisser sans protection, surtout avec la localisation géographique dispersé
de ces sites. Encore plus de les garder au moins trois jours pour effectuer l’opération
de remise en état. Ces charges influence fortement le cout de la régénération
des batteries.
Et je peux vous assurer qu’un
prestataire qui maitrise bien cette logistique fera de très bonnes marges dans
cette prestation qui commence à prospérer.
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